Tout savoir sur l'entreprise APRIL

La structure April existe depuis plus de 30 ans. Elle exerce dans le domaine de courtier-conseil, spécialiste de la protection sociale collective. Elle accompagne les compagnies à piloter, maîtriser et gérer l’ensemble de leurs dispositifs et services en termes de protection sociale. Elle démontre son importance en termes de proximité, de prévention de risque, d’expertise et autres. Voici tout ce qu’il faut savoir sur la structure APRIL.

Création d’APRIL

Cette entreprise représente un courtier en assurance proposant des offres destinées à des distributeurs indépendants. April commence son activité avec une mise en place de 500 courtiers. Plus tard, la structure élargit son réseau de travail en devenant assureur. En effet, elle diversifie son offre et élargit son réseau. Ceci se fait à travers la création de l’activité de gestion pour le compte des tiers. Cela est rendu possible grâce à de nouvelles acquisitions.

À la date du 23 octobre 2007, le groupe April est introduit au second marché de la bourse de Paris. Par la suite, diverses constructions ont été menées pour agrandir le groupe. La première filiale italienne April spa est créée et implantée à Milan. Au courant de l’année 2001, l’entreprise achète une filiale spécialisée dans la conception et la gestion des contrats d’assurance. Elle se spécialise également dans les titres de propriété sur des marchés britanniques. Durant la même année, la société crée FEBS AG en Allemagne. Elle devient April financial service AG en septembre 2007.

De façon consécutive, l’entreprise crée la filiale April Liberia à Nairobi. Elle est mise en place pour concevoir et distribuer des produits de prévoyance individuelle pour les marchés espagnols. Toutefois, la distribution devient multicanale en 2007. En d’autres termes, la société distribue toujours auprès des courtiers et agents généraux. Cependant, elle développe son propos réseau de boutiques.

Évolution de la structure

Il est important de noter que la structure April emploie plus de 3 500 salariés au sein de ses soixante-dix entreprises. Les structures au nom de la holding April group sont implantées dans divers pays. Il s’agit de :

  • la France,
  • l’Allemagne,
  • l’Italie,
  • la Hongrie,
  • la Pologne,
  • le Canada.

Elle dispose de 190 agences nommées April mon assurance. Durant l’année 2016, le groupe évolue et crée une plateforme en ligne appelée April on. Le but de d’être accessible aux courtiers en termes d’offres assurantielles. Celles-ci peuvent être proposées par des assureurs tiers tels que Generali, Axa ou encore MNCAP.

Au début du mois de septembre 2019, le groupe est repris par le fonds d’investissement CVC capital partner. En 2020, elle entre dans le capital de la start-up Eloa. Celle-ci, basée dans le Loiret, y investit cinq millions d’euros. Cette compagnie est spécialisée dans la numérisation du crédit et de l’assurance immobilière. Le but est de transformer April en une entreprise technologique de l’assurance.

Également, April achète le comparateur d’assurance Comparadise à Blackfin capital Partners. Il s’agit du fond de private equity spécialisé dans les services financiers. Durant la même année 2020, l’ouverture des négociations est annoncée pour céder la filiale axeria prévoyance à Malakoff Humanis.

L’optimisation fiscale

La compagnie est dotée de plusieurs filiales domiciliées à Malte qui font l’objet d’optimisation fiscale. Elles comptent au total cinq salariés et ont engrangé 97 millions d’euros de profit en huit ans. Cela va de 2007 à 2015. Cet ensemble lui permet de payer moins d’impôts en France.

Cependant, les profits sont redistribués à ses actionnaires sous forme de dividendes. La structure peut par conséquent faire l’objet d’un remboursement important par le fisc. En effet, sur 33,6 millions d’euros versés par April Mediteranean Limited en huit ans, 28,3 millions lui ont été remboursés. Le procédé a été appliqué durant l’année 2016 avec un remboursement de 3,6 millions d’euros.

En 2018, la compagnie s’acquitte d’un redressement fiscal de 41,1 millions d’euros. Ceci se justifie par un accord conclu avec le fisc en décembre 2019 après une année de négociation.